Journal - 2025

“Paris, fais-moi peur” : chronique d’une expédition historique.
En ce jour ensoleillé du vendredi 16 mai 2025, les délégués et suppléants de 5e ont troqué leurs salles de classe et tableaux blancs pour les pavés chargés d’histoire du cœur de Paris.
Thème de la sortie : “Paris, fais-moi peur”, ou comment mêler frissons historiques, légendes moyenâgeuses et quelques faits divers aussi surréalistes qu’authentiques.
Avant de plonger dans les abîmes mystérieux du Paris médiéval, nos jeunes ambassadeurs de classe ont fait une halte dans un parc longeant le bord de la Seine : pique-nique collectif, moment de détente…
Certains élèves, pleins d’énergie, se sont improvisés supporters enthousiastes des joggeurs et sportifs de passage, lançant encouragements et applaudissements avec un enthousiasme déconcertant. Sans oublier une rencontre impromptue avec deux jeunes musiciens.
Du Pont Neuf aux mystères de l’île de la Cité.
Pour commencer, nous retrouvons notre sympathique guide Emma au Pont Neuf, juste devant la statue d’Henri IV. Elle distribue à chaque élève un livret à compléter au fil de la visite et de ses explications.
La découverte débute par l’histoire du Pont Neuf, qui, malgré son nom, est en réalité le plus vieux pont de Paris, construit sur 28 longues années, ainsi que celle de son bâtisseur, le roi Henri IV.
Avant de poursuivre la balade, Emma nous plonge dans un chapitre un peu plus… tranchant, en nous présentant les différentes façons dont on mettait fin aux jours de certains à l’époque : écartèlement, bûcher, guillotine… De quoi rafraîchir l’ambiance du groupe, face à ce soleil, sans même avoir besoin de clim’ !
Puis vient la Conciergerie, autrefois palais royal devenu antichambre de la guillotine, mais aussi connu comme repaire du fameux bandit Cartouche, emprisonné entre ces murs avant d’être exécuté.
C’est là que l’on évoque également le terrible sort de Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, brûlé vif en 1314 sur l’île de la Cité.
Son exécution, selon la légende, déclencha une malédiction contre le roi et le pape, qui périrent peu de temps après.
L’Histoire ne dit pas s’il y avait des effets spéciaux, mais la fin fut… dramatique.
Pour les gamers, le jeu Assassin’s Creed s’est d’ailleurs inspiré, entre autres, de cette ambiance sombre et mystérieuse.
Notre-Dame, gargouilles et crâne baladeur.
La majestueuse Notre-Dame fut l’occasion d’aborder les fameuses gargouilles, ces créatures sculptées censées éloigner le mal… mais surtout bien pratiques pour évacuer l’eau de pluie.
Le nom viendrait du bruit que fait l’eau en s’écoulant : “gargouille, gargouille…”
On poursuit avec la légende de Saint Denis, évêque décapité pour sa foi. Loin de se laisser abattre (au sens propre), il aurait ramassé sa tête, l’aurait portée dans ses mains, et serait monté ainsi jusqu’à la colline de Montmartre, puis jusqu’à la ville qui porte aujourd’hui son nom.
Dragons, cochon et justice à l’ancienne.
Autre mythe évoqué : celui d’un évêque de Paris qui aurait terrassé un dragon, preuve que la capitale a toujours eu le sens du spectaculaire.
Mais l’épisode le plus inattendu et surréaliste reste sans doute celui du roi tué par un cochon. En 1131, le prince héritier Philippe, fils de Louis VI, fut renversé par un cochon errant en pleine rue.
L’animal percuta sa monture, provoquant une chute fatale. Le cochon fut arrêté, jugé… et même défendu par un avocat.
Oui, au Moyen Âge, même les cochons avaient droit à un procès équitable. Enfin… presque.
Conclusion : une journée lumineuse sur des histoires sombres.
Ce récit ne reflète qu’une partie de ce que nous avons découvert : d’autres histoires, légendes et mythes ont également marqué cette sortie.
Entre réponses surprenantes, questions pertinentes et un intérêt certain, ces monuments, récits et légendes ont permis aux élèves de découvrir un autre visage de Paris : celui, méconnu, de la ville médiévale, pleine de mystères, de superstitions et de faits étonnants.
Une ville où les pierres parlent, où un saint marche sans tête, et où même un cochon peut faire trembler la couronne.
Un moment riche et original, entre Histoire et imaginaire, parfaitement relevé par le contraste d’un soleil radieux.
“Paris, fais-moi peur” : chronique d’une expédition historique.
En ce jour ensoleillé du vendredi 16 mai 2025, les délégués et suppléants de 5e ont troqué leurs salles de classe et tableaux blancs pour les pavés chargés d’histoire du cœur de Paris.
Thème de la sortie : “Paris, fais-moi peur”, ou comment mêler frissons historiques, légendes moyenâgeuses et quelques faits divers aussi surréalistes qu’authentiques.
Avant de plonger dans les abîmes mystérieux du Paris médiéval, nos jeunes ambassadeurs de classe ont fait une halte dans un parc longeant le bord de la Seine : pique-nique collectif, moment de détente…
Certains élèves, pleins d’énergie, se sont improvisés supporters enthousiastes des joggeurs et sportifs de passage, lançant encouragements et applaudissements avec un enthousiasme déconcertant. Sans oublier une rencontre impromptue avec deux jeunes musiciens.
Du Pont Neuf aux mystères de l’île de la Cité.
Pour commencer, nous retrouvons notre sympathique guide Emma au Pont Neuf, juste devant la statue d’Henri IV. Elle distribue à chaque élève un livret à compléter au fil de la visite et de ses explications.
La découverte débute par l’histoire du Pont Neuf, qui, malgré son nom, est en réalité le plus vieux pont de Paris, construit sur 28 longues années, ainsi que celle de son bâtisseur, le roi Henri IV.
Avant de poursuivre la balade, Emma nous plonge dans un chapitre un peu plus… tranchant, en nous présentant les différentes façons dont on mettait fin aux jours de certains à l’époque : écartèlement, bûcher, guillotine… De quoi rafraîchir l’ambiance du groupe, face à ce soleil, sans même avoir besoin de clim’ !
Puis vient la Conciergerie, autrefois palais royal devenu antichambre de la guillotine, mais aussi connu comme repaire du fameux bandit Cartouche, emprisonné entre ces murs avant d’être exécuté.
C’est là que l’on évoque également le terrible sort de Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, brûlé vif en 1314 sur l’île de la Cité.
Son exécution, selon la légende, déclencha une malédiction contre le roi et le pape, qui périrent peu de temps après.
L’Histoire ne dit pas s’il y avait des effets spéciaux, mais la fin fut… dramatique.
Pour les gamers, le jeu Assassin’s Creed s’est d’ailleurs inspiré, entre autres, de cette ambiance sombre et mystérieuse.
Notre-Dame, gargouilles et crâne baladeur.
La majestueuse Notre-Dame fut l’occasion d’aborder les fameuses gargouilles, ces créatures sculptées censées éloigner le mal… mais surtout bien pratiques pour évacuer l’eau de pluie.
Le nom viendrait du bruit que fait l’eau en s’écoulant : “gargouille, gargouille…”
On poursuit avec la légende de Saint Denis, évêque décapité pour sa foi. Loin de se laisser abattre (au sens propre), il aurait ramassé sa tête, l’aurait portée dans ses mains, et serait monté ainsi jusqu’à la colline de Montmartre, puis jusqu’à la ville qui porte aujourd’hui son nom.
Dragons, cochon et justice à l’ancienne.
Autre mythe évoqué : celui d’un évêque de Paris qui aurait terrassé un dragon, preuve que la capitale a toujours eu le sens du spectaculaire.
Mais l’épisode le plus inattendu et surréaliste reste sans doute celui du roi tué par un cochon. En 1131, le prince héritier Philippe, fils de Louis VI, fut renversé par un cochon errant en pleine rue.
L’animal percuta sa monture, provoquant une chute fatale. Le cochon fut arrêté, jugé… et même défendu par un avocat.
Oui, au Moyen Âge, même les cochons avaient droit à un procès équitable. Enfin… presque.
Conclusion : une journée lumineuse sur des histoires sombres.
Ce récit ne reflète qu’une partie de ce que nous avons découvert : d’autres histoires, légendes et mythes ont également marqué cette sortie.
Entre réponses surprenantes, questions pertinentes et un intérêt certain, ces monuments, récits et légendes ont permis aux élèves de découvrir un autre visage de Paris : celui, méconnu, de la ville médiévale, pleine de mystères, de superstitions et de faits étonnants.
Une ville où les pierres parlent, où un saint marche sans tête, et où même un cochon peut faire trembler la couronne.
Un moment riche et original, entre Histoire et imaginaire, parfaitement relevé par le contraste d’un soleil radieux.